Pour le propriétaire de la Brasserie de la rivière, Mario Sirois (droite), le Super Bowl est une véritable manne. Il est ici aux côtés de Francis Bellefroid, l'organisateur de la fête des quatre dernières années dans l'établissement.
(Cowansville) Le sport national des Québécois a été relégué au second rang, hier, pour la tenue du Super Bowl 48. Des dizaines de personnes, du néophyte à l'amateur aguerri, ont convergé vers la Brasserie de la Rivière, à Cowansville, où régnait une ambiance électrisante.
La bière coulait déjà à flots à peine quelques minutes après le botté d'envoi qui a mis la table pour l'affrontement entre les Broncos de Denver, Peyton Manning en tête, et les Seahawks de Seattle.
Il suffisait de faire quelques pas dans l'établissement aux multiples écrans pour croiser des inconditionnels de la grand-messe du football américain. Alex Noiseux et toute sa bande étaient du nombre. «Chez nous, le football, c'est une histoire de famille. Ça fait environ 10 ans qu'on se regroupe ici pour le Super Bowl. On doit être une vingtaine ce soir. Même si nous sommes de bons chums, la moitié prend pour les Seahawks et nous les Broncos. Nous sommes donc des ennemis le temps d'une soirée!», dit-il en riant sous les huées de ses vis-à-vis, qui arboraient presque tous une casquette ou un t-shirt de leur équipe favorite.
À chaque jeu, les esprits s'échauffaient entre les deux groupes et la testostérone prenait le dessus. De son côté, Richard Noiseux, un partisan de la première heure des Bears de Chicago, avait troqué son équipe pour celle de Seattle. «Alex est dans le champ avec ses Broncos! , lance-t-il. C'est évident qu'on va avoir le dessus. Peyton Manning est bien trop gros et il va flancher sous la pression.» À voir la tenue des Broncos, certains devaient avoir la mine plutôt déconfite en fin de match...
De père en filles
Dans un coin, une petite famille, Terence Drummond en tête, regardait attentivement le déroulement de la partie, bière et ailes de poulet à la main. «Je suis un fan fini de football, avoue le père de famille. Je ne manque jamais une partie. J'ai été surpris que mes filles et ma femme décident de me suivre ce soir. D'un autre côté, je suis heureux de pouvoir leur transmettre ma passion des 36 dernières années», indique-t-il.
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